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Cuba – De la révolution cubaine à la libéralisation (1953 à aujourd'hui)
Par Juliette Estaquet

Sous la politique interventionniste des États-Unis depuis son indépendance en 1899, Cuba va connaître un grand bouleversement dans les années 1950.  La révolution cubaine, initiée en 1953, mène à la chute du dictateur Batista et à l’instauration d’un régime communiste, proche de l’Union soviétique, ayant à sa tête Fidel Castro.

1953-1959 : le Mouvement du 26 juillet

Des oppositions s’élèvent face au régime corrompu de Batista. Fidel Castro est l’instigateur de la révolution cubaine. Né en 1926, le jeune avocat est membre du Parti orthodoxe, aux tendances nationaliste et anti-américaine. Il ambitionne de faire une carrière politique, mais le coup d’État de Batista contrecarre ses projets. En 1952, il forme un groupe d’activistes et planifie l’attaque simultanée de deux casernes. Ce choix est à la fois politique, géographique et militaire. D’une part sera assaillie la caserne de Moncada située à Santiago de Cuba ; son éloignement de La Havane, centre du pouvoir de Batista, représente un avantage pour les rebelles. Il s’agit aussi de la deuxième caserne de l’île en termes d’effectif. D’autre part, afin d’éviter les renforts de l’armée dictatoriale, la caserne de Carlos Manuel de Céspedes à Bayamo est également ciblée. Les rebelles misent sur l’effet de surprise pour s’emparer des armes et maîtriser rapidement la situation.

Le 26 juillet 1953, à cinq heures du matin, Fidel Castro lance l’attaque. Il dirige plus d’une centaine de combattants. Mais l’insurrection se solde par un échec. Du côté des insurgés, cinquante-cinq hommes sont torturés et assassinés et six sont blessés. Fidel Castro parvient à fuir mais il est rattrapé et emprisonné quelques jours plus tard. En octobre 1953, juste avant son procès, il rédige un manifeste d’auto-défense resté célèbre, La Historia me absolvera (« L’Histoire m’acquittera »). L’année 1953 marque les débuts de la lutte armée destinée à renverser le régime de Batista. La date correspond au centenaire de la naissance de José Martí. Les jeunes combattants s’auto-désignent La Generación del Centenario en hommage au mouvement indépendantiste de la fin du XIXème siècle.

Emprisonné sur l’île des Pins, Fidel Castro est amnistié en mai 1955. Accompagné par son frère Raúl, il s’exile au Mexique. Le 8 juillet 1955, il rencontre Ernesto Guevara, un jeune médecin argentin aux idées marxistes. Les deux hommes se lient d’amitié et commencent à s’entraîner à la guérilla. Cette année-là, Fidel Castro fonde le Mouvement du 26 juillet. Le mouvement, dont le nom se réfère à la date de l’attaque de Moncada, regroupe ses survivants. Il est scindé en deux entités : le M-26 urbain, mené par Frank País et le M-26 Sierra, dirigé par Fidel Castro dans la zone montagneuse sud-est de l’île.

Les rebelles préparent un débarquement à Cuba, dans l’Oriente. Le 25 novembre 1956, le Granma, un yacht acheté au Mexique, quitte le port de Veracruz. À son bord se trouvent Fidel Castro et 81 hommes dont Ernesto Guevara et Camilo Cienfuegos. Ils débarquent clandestinement le 2 décembre 1956 sur les plages de Cuba, à Niquero. Des affrontements avec l’armée de Batista tournent en tuerie pour les hommes de Castro. Les rebelles survivants, moins d’une vingtaine, contraints d’abandonner leurs vivres, se réfugient dans la Sierra Maestra.

Malgré cette réduction drastique du nombre de membres du mouvement, de nombreux paysans, ouvriers et étudiants les rejoignent. Les guérilleros deviennent populaires dans la presse états-unienne qui présente Fidel Castro comme un héros de la démocratie. Peu à peu, les États-Unis changent de stratégie en retirant leur soutien à Batista.

En 1957, la guérilla menée par Fidel Castro se renforce. En juin, le Manifeste de la Sierra Maestra est signé par Castro, Felipe Pazos et Raul Chivas. Le texte réclame la mise en place d’un front civique révolutionnaire pour renverser Batista et l’instauration d’une démocratie. Il refuse de confier la République de Cuba à une junte militaire et souhaite également rétablir la liberté de la presse. Parallèlement, en octobre 1957, des partis s’opposant à la dictature se regroupent à Miami. Cette junte de libération se distingue cependant du Mouvement du 26 Juillet. Ce dernier lance une grève générale en avril 1958 qui n’atteint pas les résultats escomptés. Mais les victoires des guérilleros se multiplient. En août, Batista retire ses troupes de la Sierra Maestra, ce qui atteste de l’affaiblissement de son régime et permet à Castro d’étendre la guerre sur l’ensemble du territoire. Après avoir perdu le soutien des États-Unis, le dictateur perd celui d’une partie de la bourgeoisie.

En décembre 1858, la bataille de Santa Clara constitue une victoire supplémentaire pour les révolutionnaires sous le commandement de Guevara. Le 31 décembre 1958, le dictateur Batista s’enfuit en République dominicaine. Fidel Castro entre victorieux dans Santiago de Cuba le 1er janvier 1959. Une grève générale paralyse l’île jusqu’au 4. Quelques jours plus tard, le 8 janvier 1959, les rebelles entrent dans La Havane et célèbrent la victoire du Mouvement du 26 juillet. Manuel Urrutia devient président de la République de Cuba mais, jugé trop libéral par les communistes, il est rapidement poussé à la démission. Il est remplacé par Oswaldo Dorticos Torrado. Fidel Castro obtient le poste de Premier ministre et son frère Raúl celui de chef des armées. Une réforme agraire et une politique de nationalisation se mettent en place. Progressivement, les entreprises américaines sont expropriées. Le gouvernement cubain engage une lutte contre la corruption et les responsables des crimes commis sous la dictature. Ses premières mesures s’attachent à enrayer la pauvreté notamment en diminuant le coût des loyers, en améliorant la santé publique et en développant l’alphabétisation.

Le régime castriste au cœur de la Guerre froide

La réforme agraire affecte les grandes propriétés états-uniennes. Le 15 juin 1959, le président Dwight Eisenhower réclame une indemnisation au nouveau gouvernement cubain, qui refuse. La rupture avec les États-Unis est désormais engagée. Washington réplique le 3 juillet 1960 par la suspension des importations de sucre cubain. Bientôt, les exportations des États-Unis cessent, le 20 octobre 1960. L’archipel caribéen se tourne désormais vers l’Union soviétique. Guevara déclare alors que « Cuba fait désormais partie du monde socialiste ». Cuba devient ainsi le premier pays socialiste d’Amérique latine.

Le 3 janvier 1961, les États-Unis rompent les relations diplomatiques avec l’île et deviennent une terre d’accueil pour les opposants au régime castriste. Dès lors, Washington orchestre une politique de déstabilisation du régime castriste et organise des tentatives d’assassinats. Face au risque d’une Cuba communiste, le gouvernement républicain d’Eisenhower et la CIA planifient une tentative d’invasion militaire de l’île par les exilés cubains. Le démocrate John Fitzgerald Kennedy, élu en novembre 1960, maintient ce projet.

Le débarquement de la Baie des Cochons a lieu en avril 1961. Plus de 1400 exilés entraînés pour mener à bien ce projet y participent. Ils envahissent la côte tandis que les États-Unis bombardent les aéroports et les avions cubains. Mais face à la résistance de l’armée cubaine et l’absence de l’insurrection populaire escomptée, l’opération de la CIA échoue piteusement. La réputation des États-Unis est gravement entachée à l’international.

Le 30 janvier 1962, en raison de son rapprochement avec l’URSS, Cuba est bannie de l’Organisation des États américains (OEA). Tous les pays américains, excepté le Canada et le Mexique, rompent leurs relations avec Cuba. Cette année-là, l’embargo américain est mis en place. Les importations en provenance de Cuba sont interdites tout comme celles de produits contenant des composants cubains. L’inquiétude grandit face aux menaces d’une nouvelle invasion. Le gouvernement cubain souhaite assurer sa souveraineté. Pour cela, il se tourne vers le dirigeant de l’Union soviétique Nikita Khrouchtchev. Des missiles soviétiques sont installés à Cuba, non loin des côtes de la Floride. La crise des missiles est sur le point d’éclater.

Le 14 octobre 1962, un avion-espion américain rapporte les clichés des rampes de lancement des missiles mis en place à Cuba. Le 16, le président Kennedy consulte le Conseil de sécurité nationale. Les États-Unis décident d’engager le blocus maritime de l’île. L’URSS réplique par l’envoi de cargos et de sous-marins. Le monde est alors au bord d’une guerre nucléaire.

Le 26 octobre, le pape Jean XXIII lance un appel à la paix massivement radiodiffusé et relayé dans la presse. Cette action jouera un rôle déterminant dans la sortie de la crise. En effet, les négociations entre les puissances états-unienne et soviétique reprennent deux jours plus tard et aboutissent finalement à un compromis. Kennedy s’engage à ne pas envahir Cuba tandis que Khrouchtchev retire les missiles nucléaires. De plus, les États-Unis retirent également leurs missiles en Grèce, en Turquie et en Italie. Le blocus naval de Cuba prend fin. En 1963, le téléphone rouge, ligne de communication directe entre la Maison-Blanche au Kremlin, est mis en place. La Guerre froide entre dans l’ère de la détente, qui durera jusqu’en 1975.

Les relations extérieures cubaines continuent cependant de susciter les critiques américaines. Ainsi, dans les années 1960, les États-Unis continuent d’exercer une pression sur les pays qui commercent avec Cuba comme le Japon et la France. Malgré le sentiment de trahison ressenti par les Cubains, l’alliance soviéto-cubaine perdure après la crise des missiles et les Soviétiques continuent d’apporter une aide économique conséquente à l’île en dépit des tensions. En 1972, Cuba est frappée par une crise économique, ce qui l’amène à rejoindre le marché commun des pays de l’Est. En 1975, le pays s’engage dans la guerre civile en Angola aux côtés du mouvement de libération marxiste-léniniste MPLA face au groupe anticommuniste UNITA, soutenu par les États-Unis.

Les arts au service de la révolution cubaine

La révolution cubaine a considérablement transformé la société. La campagne d’alphabétisation est un succès et la baisse du taux de mortalité infantile est remarquable. Outre ces mesures sociales qui contribuent à rendre le régime populaire, l’art devient un véritable outil de propagande pour le régime castriste, qui promeut la culture et assure aux artistes un salaire régulier. « L’art est une arme de la révolution », déclare Fidel Castro. On assiste à une riche effervescence artistique dans les années 1960-1970.

Jusqu’à l’effondrement du bloc soviétique, l’art de l’affiche ne cessera son expansion à Cuba, accompagné par une génération d’affichistes de renommée. Des artistes comme René Azcuy Cardenas ou Eduardo Munoz Bachs se tournent vers une interprétation plus libre en s’émancipant des conventions graphiques américaines jusqu’alors en vogue. Ils s’inspirent des courants de la seconde moitié du XXème siècle qui se développent aux États-Unis (Pop Art, Op Art) mais aussi de l’École de l’affiche polonaise pour réaliser leurs sérigraphies multicolores. Auparavant vouées à un usage purement commercial, les affiches prennent, à partir de la révolution cubaine, une dimension politique. Elles sont souvent commanditées par la Commission d’organisation révolutionnaire. Fidel Castro, en effet, souhaite développer une école de l’affiche cubaine. Pour lui, l’affiche est une « manifestation visuelle de grand format mise à la portée du peuple qui ne fréquente ni musée ni galerie ». Il laisse une grande liberté aux affichistes, tant que ceux-ci ne critiquent pas le régime.

De nombreux artistes s’emparent alors des évènements marquants de la Révolution. L’attaque de la caserne Moncada et la prise de la Havane par les guérilleros sont leurs sujets fétiches. René Mederos est un des affichistes majeurs de cette période ; sa sérigraphie Dixième anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine (1969) représente une foule de guérilleros levant victorieusement le poing devant le drapeau cubain. Lorsque Che Guevara trouve la mort le 8 octobre 1967 au cours d’un affrontement avec l’armée bolivienne, un véritable mythe se développe autour de sa figure révolutionnaire. L’affiche d’Alfredo Rostgaard, Che Guevara (1969), d’après une célébrissime photo d’Alfredo Korba, en est un des nombreux exemples, de même que celle d’Olivio Martinez, Le 8 octobre journée du Guérillero héroïque (1973), un gros plan sur le visage pensif du combattant en grands aplats orange, rose vif et beige.

En parallèle se développe un type d’affiches plus culturelles, essentiellement sur le cinéma, que Fidel Castro voit comme un instrument d’éducation populaire. Le septième art cubain entre d’ailleurs dans une ère très créative, avec des chefs de file tels que Santiago Álvarez ou Julio García Espinosa, soutenue par la fondation, en 1959, de l’Institut cubain d’Art et d’Industrie cinématographique – lui aussi grand commanditaire d’affiches.

Fervent opposant à Batista, Carlos Puebla devient le chanteur de la révolution cubaine dès les débuts du nouveau régime. Il est l’auteur de « Y en eso llegó Fidel » et de « Canto a Camilo », un hommage à Camilo Cienfuegos, mort en 1959 dans un accident d’avion. Lorsque Guevara démissionne en 1965, Carlos Puebla crée en son honneur la chanson « Hasta siempre, comandante ». Outre ces hommages aux guérilleros, ses créations mettent en valeur les premières mesures prises par le gouvernement telles la réforme agraire ou la campagne d’alphabétisation. Sa chanson «Yankee, go home » s’oppose à l’impérialisme étasunien. Les musiciens de la Nueva Trova, parmi lesquels Pablo Milanés et Silvio Rodriguez, sont également des défenseurs de la révolution.

Tous les artistes ne sont cependant pas favorables au nouveau gouvernement. Le musicien Pablo Milanés, qui s’oppose à la dictature de Fidel Castro, est incarcéré en 1966 dans les Unités militaires d’aide à la production. Ces camps de travail et de rééducation, créés par le gouvernement en 1964, sont destinés à regrouper les religieux, les homosexuels et les opposants politiques.

L’essor de la musique cubaine contemporaine trouve son apogée dans les années 1970. Les créations s’inspirent des rythmes cubains empreints d’influences espagnoles et africaines, du jazz et des musiques expérimentales. Elena Burke fait partie de la scène musicale de l’époque (« La chica solitaria », 1968). Le bassiste Juan Formell fonde en 1969 le groupe Los Van Van précurseur d’un nouveau genre, le songo, qui évolue par la suite vers la timba. Quant à Chucho Valdés, fils du pianiste de jazz Bebo Valdés, il fonde le groupe Irakere en 1973. Il est surnommé le « Mozart cubain ».

Le ballet devient lui aussi un instrument de propagande sous le régime castriste. Alicia Alonso, surnommée le Cobra noir, est une proche de longue date de Fidel Castro. Malgré sa cécité, elle est l’une des ballerines majeures du XXème siècle. Née à La Havane, elle fait carrière aux États-Unis avant de rentrer à Cuba à la fin des années 1940, accompagnée d’une vingtaine de danseurs dont la majorité sont Américains. En 1948, elle crée la première compagnie professionnelle cubaine de ballet classique, qui devient le Ballet de Cuba en 1955. Le dictateur Batista pressent la portée que cet art pourrait avoir dans sa propagande. Il désire institutionnaliser la compagnie, mais Alicia Alonso refuse. En conséquence, l’Institut national de la Culture retire les subventions qu’ils attribuait jusqu’alors à la compagnie. La compagnie dépendra des financements privés jusqu’en 1959.

À peine arrivé au pouvoir, Fidel Castro appelle la danseuse à ses côtés. Il nationalise le Ballet national de Cuba, lui octroie des subventions et un lieu de résidence pour la compagnie. Dans ses créations, le Ballet s’attache à promouvoir les trois valeurs révolutionnaires du régime castriste : liberté, cubanité, égalité. En parallèle de la diffusion de ces ballets idéologiques, le régime déploie de nombreuses actions de sensibilisation auprès des classes populaires. Il met en place des mesures telles que la diminution de la durée du service national pour les élèves de l’école de danse. Cela n’empêche pas, lors d’une tournée à Paris en 1966, dix danseurs de la compagnie de demander l’asile politique à la France, craignant d’être enfermés dans les Unités militaires d’aide à la production. Alicia Alonso est restée quant à elle une alliée incontestable du régime de Fidel Castro jusqu’à sa mort.

Cuba et la fin de la Guerre froide, vers la libéralisation ?

L’une des conséquences de la chute du mur de Berlin et de la réunification de l’Allemagne est la perte pour Cuba de l’un de ses partenaires économiques majeurs, la République démocratique allemande (RDA), que Fidel Castro considérait comme un « pays frère ». À l’effondrement du bloc soviétique, les gouvernements socialistes d’Europe de l’Est tombent les uns après les autres, laissant leur place à des régimes démocratiques. Un nouvel ordre mondial est sur le point de s’établir.

En décembre 1991, les relations financières et économiques de Cuba, dont la dictature farouchement communiste ne cède pas à la vague, sont rompues. 80% des échanges avec ses partenaires cessent brutalement, provoquant effondrement de l’économie cubaine. Le pétrole, nécessaire au bon fonctionnement des industries sucrières, manque cruellement. Pourtant, malgré ces difficultés, Cuba parvient à maintenir son économie à flot, notamment grâce à un programme de restrictions économiques. C’est le début de la « période spéciale en temps de paix ». Une politique de rationnement est mise en place pour les aliments, les biens de consommation, l’électricité (jusqu’à seize heures de coupure par jour) et le pétrole. Le sentiment national cubain, resté très fort, voit la population adhérer à ces contraintes pourtant brutales. Dans les années 1990, le pays développe son tourisme et autorise la libre circulation du dollar.

En parallèle, les États-Unis tentent d’affaiblir le régime cubain par la loi Torricelli (1992) et la loi Helms-Burton (1996). Ces textes prévoient des sanctions envers les banques et entreprises étrangères commerçant avec l’île. Pour contrecarrer l’isolement provoqué par ces mesures, Cuba trouve des alliés en se rapprochant de la France, du Mexique et du Canada. Mais face à la répression des dissidents politiques organisée par le régime cubain, ses alliés prennent progressivement leurs distances.

Après un renforcement de l’embargo sous la présidence de George W. Bush, Barack Obama en assouplit les conditions en 2008 en autorisant le tourisme américain à Cuba. Ce réchauffement des relations américano-cubaines se poursuit jusqu’en 2016 avant de revenir à un durcissement des mesures sous la présidence de Donald Trump. Le président actuel Joe Biden, élu en 2020, maintient une position de fermeté face à l’île alors que la communauté internationale continue de dénoncer l’embargo.

En 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a voté majoritairement pour la levée du blocus : 185 voix en faveur, 2 contre (États-Unis et Israël) et 2 abstentions (Brésil et Ukraine). Ce vote a lieu chaque année depuis 1992, mais le blocus est toujours en vigueur à l’heure actuelle et continue de peser sur le quotidien de la population cubaine.


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Illustration : Mausolée de Che Guevara à Santa Clara, Cuba.
Mehmet Turgut Kirkgoz/Pexels


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